Une idée de début
Il atteignait l’âge où l’on comprenait que les GROS problèmes de la vie étaient très souvent causés par des accumulations de trivialités, des bouchons de médiocrités. Il avait aussi appris que les bonnes intentions, la patience, l’amour et le discernement ne suffisaient pas à régler les problèmes de ceux qui se refusaient à tenter de les régler. Et qu’il s’agissait là de la plupart des problèmes, pour la simple et bonne raison que la majorité des êtres doués de conscience y trouvaient des raisons d’être.
Enfin, il avait appris que ces problèmes avaient, pour 95% d’entre eux, rapport aux conditions de la vie plutôt qu’à la vie elle-même.
Immense déconvenue, pour lui, qui avait cru à l’HOMME.
Hormis un peu d’amour et d’amitié, le contrat n’en valait pas la peine, découvrait-il.
De temps en temps, il y avait la guerre, et le cauchemar de comptable devenait un cauchemar de boucher en gros. Et il venait quelque chose comme l’espoir dans la nuit. C’était le court temps des tragédies et des héros. Puis revenait celui des comptables, des bouchers, et des héros encore….